Jeudi 9 avril 2015 à 19h
Comment parler de l’indicible à travers deux pays, l’Arménie et la Turquie, qui officiellement ne se parlent pas, ou peu, alors que les sociétés sont beaucoup plus ouvertes et lancent des initiatives nouvelles qui font bouger les lignes ?
Sociologue, écrivaine, mais aussi grande figure de la contestation turque aujourd’hui réfugiée politique en France, Pinar Selek, publie un nouvel essai, Parce qu’ils sont Arméniens (Liana Levi, 2015), récit personnel et engagé sur le génocide arménien et la façon dont cette question est abordée en Turquie.
« Témoigner, dire ‘‘J’ai vu, j’ai entendu, j’ai vécu’’, est une responsabilité. C’est avec cette responsabilité que j’écris aujourd’hui. Pour dire que j’ai touché du doigt les maléfiques séquelles présentes sur une terre mutilée par le génocide. »
Pinar Selek, Parce qu’ils sont Arméniens (Liana Levi, 2015)
A l’invitation du MuCEM, elle nouera un dialogue intime avec l’écrivain arménien Vahram Martirosyan, écrivain volontiers indépendant, à la recherche d’un espace critique.
Une soirée placée sous le signe de la littérature, d’une mise en récits du monde, à la recherche de signes pour contribuer à dénouer les nœuds de mémoire…
Une rencontre animée par Thierry Fabre, essayiste, responsable de la programmation culturelle et artistique au MuCEM.
Tarif(s) : Entrée libre dans la limite des places disponibles
Lieu : J4 | Auditorium Germaine Tillion
Type de public : Tout Public
Jours et horaires : Jeudi 9 avril 2015 à 19h
MuCEM
7 Promenade Robert Laffont – 13002 Marseille
+33 (0) 4 84 35 13 13