Une traque relancée le 25 janvier dernier, avec la décision du procureur de la Cour de Cassation de Turquie de condamner l’enseignante de 45 ans à la perpétuité.
« Partout en France, il y a des actions pour faire connaître sa lutte. Il faut que les gens sachent ce qu’elle vit, mais aussi que le gouvernement français fasse quelque chose pour que les poursuites cessent », détaille Teresa, l’une des organisatrices.
Féministe, réfugiée en France depuis 2011, militante des droits des minorités… Les combats que mène Pinar Selek font écho à de nombreux Niçois, jeunes et anciens.
« Mes avocats m’ont dit que la visibilité était importante, reconnaît l’enseignante, entre deux embrassades. Je suis fatiguée de vivre cela depuis des années. C’est dur, mais je ne suis pas seule. C’est devenu notre lutte ».
Antoine Louchez