Cela fait plus de quinze ans que Pinar Selek, sociologue turque et militante féministe est poursuivie par la justice de son pays pour un attentat qu’elle n’a pas commis. Au bout de quatre procès et de trois acquittements, ses opposants ont obtenu sa condamnation en janvier dernier. Depuis, elle est réfugiée politique à Strasbourg.
Hier, lundi 30 décembre, le ministère de la Justice turque a demandé à la France son extradition. Il faut que cet acharnement politico-judiciare cesse ! Je réaffirme mon indéfectible soutien à Pinar Selek, soutien déjà assuré il y a un mois par ma participation à la campagne « 100 000 lettres pour l’acquittement de Pinar Selek ».
Son combat est le nôtre, celui contre toutes les formes de domination et de discrimination, celui pour la liberté d’expression et la liberté de recherche et celui pour le respect des droits des hommes et des femmes.
Gabriel Amard
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