Parce qu’ils sont arméniens

Le géno­cide armé­nien a un siècle. Une page noire de l’his­toire turque, tou­jours contro­ver­sée, tou­jours taboue ; un drame qui hante les esprits et les cœurs de géné­ra­tion en géné­ra­tion.
Pinar Selek inter­roge son rap­port à cet épi­sode et à la com­mu­nau­té vic­time. Au fil des sou­ve­nirs et des ren­contres, elle raconte ce que signi­fie se construire en réci­tant des slo­gans qui pro­clament la supé­rio­ri­té natio­nale, en côtoyant des cama­rades crain­tifs et silen­cieux, en sillon­nant Istan­bul où les noms armé­niens ont été effa­cés des enseignes, en mili­tant dans des mou­ve­ments d’ex­trême gauche ayant inté­gré le déni.
Au-delà de la ques­tion armé­nienne, ce témoi­gnage sen­sible, enga­gé, par­fois auto­cri­tique, dénonce les impasses de la vio­lence et sonde les muta­tions de l’en­ga­ge­ment col­lec­tif.

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