Narbonne : les féministes narbonnaises n’oublient pas Pinar Selek

Accueillie en mai 2022 au Forum de la Mai­son des Potes, dans le cadre du mois de mai des richesses de la diver­si­té, la socio­logue et écri­vaine fran­co turque Pinar Selek avait racon­té com­ment elle avait été empri­son­née, tor­tu­rée et per­sé­cu­tée pour s’être, entre autres, inté­res­sée à la ques­tion kurde. Ses « sœurs » nar­bon­naises veulent lui mon­trer qu’elles ne l’ou­blient pas.

Chants, danses et lec­tures de textes étaient au pro­gramme du ras­sem­ble­ment orga­ni­sé par le col­lec­tif des Fémi­nistes Nar­bon­naises et la Mai­son des Potes ce ven­dre­di 31 mars, place de la mai­rie, pour sou­te­nir Pinar Selek. Par ailleurs, une délé­ga­tion de per­son­na­li­tés inter­na­tio­nales s’est ren­due à Istan­bul, car la socio­logue, exi­lée en France et qui a été déjà acquit­tée à quatre reprises en 2026, 2008, 2011 et 2014, fait l’ob­jet, ce jour même, d’un nou­veau pro­cès. En effet, ses acquit­te­ments suc­ces­sifs ont été annu­lés. Des asso­cia­tions, des par­tis poli­tiques et des syn­di­cats se sont joints à la mani­fes­ta­tion et ont appor­té leur sou­tien à Pinar Selek.

Entre plu­sieurs chants inter­pré­tés par le chœur des Rosies les rive­teuses, des nou­velles en direct du pro­cès ont été don­nées. Les déci­sions de la Cour suprême sont assez contra­dic­toires, car la pos­si­bi­li­té d’être enten­due en France est assor­tie d’une demande d’ex­tra­di­tion. Toutes les mani­fes­ta­tions, en France et ailleurs, ont pour but de peser pour un sou­tien incon­di­tion­nel de la France et une pro­tes­ta­tion ferme face au gou­ver­ne­ment turc.





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