Le procès de la sociologue et écrivaine turque Pinar Selek, réfugiée en France d’où elle dénonce un « acharnement » judiciaire, doit reprendre ce vendredi à Istanbul. L’infatigable défenseuse des droits humains et des minorités, âgée de 51 ans, qui vit et enseigne à Nice (sud-est), avait été arrêtée en 1998 pour ses travaux sur la communauté kurde, avant d’être accusée d’être liée à une explosion qui venait de faire sept morts au bazar aux épices d’Istanbul.